~ II. Mα vie est mon plus grαnd rôle .
Anecdote(s) :
« Maman...? »
« Oui ma chérie. »
« Pourquoi ça pique quand on regarde le soleil ? »
Aryana, la même de Spyra leva les yeux au ciel et soupira légèrement. La petite fille, alors âgée de six ans, avait toujours le don de poser des questions assez difficiles. En effet, elle s'intéressait à tout. Et voulait surtout tout savoir.
« Euh... Je ne suis pas sûre mais... Je pense que c'est à cause de la chaleur qu'il dégage. »
« La chaleur qu'il dég... Ah ouaaaais... »
Aryana était entrain de lire un livre sur un banc pendant que sa fille faisait un peu de balancoire.
« Hé Maman... »
« -soupir- Oui Spyra... »
« Comment ça se fait que les feuilles elles tombent des arbres ? »
« J'aimerais bien te répondre mais je ne sais pas. »
« Pourquoi tu sais pas ? »
« Parce que je ne suis pas feuillologue. »
Dit-elle pour plaisanter.
« C'est quoi un feuillologue ? »
La mère soupira une nouvelle fois.
« Ca ne veut rien dire, je disais ça pour plaisanter. »
« Ah... »
Madame se replongea dans son livre. Pendant quelques minutes, on ne pouvait entendre que le grincement de la vieille balançoire.
« Maman... Pourquoi on voit plus Papa ? »
Aryana releva instinctivement la tête, ne sachant quoi dire. Son père avait quitté sa mère pour aller vivre avec une autre femme en France, cela faisait douze jours. Trouvant que c'était trop tôt pour lui annoncer, elle lui répondit ceci.
« Papa est... partit en vacances ma chérie. »
« Pourquoi il ne nous a pas amenées avec lui ? »
« Ca, c'est une autre histoire Spyra... C'est une autre histoire... »
Anecdote(s) de la vie actuelle :
« Passe la troisième. MAIS PASSE LA TROISIÈME ! »
« OUI C'EST BON ! Arrête de me crier dessus s'il te plaît ! »
« Alors arrête de faire n'importe quoi avec MA voiture ! »
« Je ne fais pas n'importe quoi, c'est toi qui me déconcentre ! »
Voilà à quoi se résumait les conversations d'Arystide et Spyra. Toujours entrain de se disputer. Cette fois ci, cela faisait seulement deux semaines qu'ils étaient ensemble, et Spyra était au volant de la nouvelle voiture du jeune homme. Ce dernier ayant extrêmement peur ne lui accordait pas vraiment sa confiance. La jolie brune prit alors un virage trop serré.
« C'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai... Elle va me péter ma bagnole... »
Dit-il en se cachant les yeux, préférant ne rien voir.
« TU M'ENERVE ! Puisque c'est comme ça j'vais m'arrêter sur le bord et tu vas conduire. »
« Mais tu vas pas t'arrêter on est sur l'autoroute ! »
« Alors je te le dis une dernière fois, ARRÊTE DE ME CRIER DESSUS SINON JE DÉBOITE IMMÉDIATEMENT ! »
Arystide préféra se tourner légèrement et regarder par la fenêtre afin de se contenir un minimum. Ils ne s'adressèrent pas la parole pendant une dizaine de minutes, et pour l'énerver encore plus, Spyra accéléra et dépassa la limite de vitesse, la réaction d'Arystide ne se fit pas attendre.
« T'ES MALADE OU QUOI RALENTIS TOUT DE SUITE ! »
« J'en étais sûre, c'était trop beau. »
« Qu'est ce qui était trop beau ? »
« Le fait que tu puisses te taire et que je puisse conduire en paix ! »
Il soupira.
« C'est pas de ma faute si t'es nulle... » marmonna-t-il.
« Quoi ? »
« Rien. »
Entre eux, ça a toujours été comme ça. Ils se disputent, se réconcilient, de bagarrent, s'embrassent, et ce n'est pas prêt de s'arrêter...